Introduction

voulez vous regarder des matchs en direct. Donc vous êtes en blog adéquat. you want to watch live matches. So you are in the correct blog.

GOOGLE SEARCH

Pages

Friday, July 1, 2011

Argentine, une Copa au pays du football


Une Copa au pays du foot - FOOTBALL - Copa América
Un endroit unique pour vivre le football. La 43e Copa America de l’histoire s’ouvre dans la nuit de vendredi à samedi en Argentine, un pays qui vit le sport le plus populaire de la planète avec une intensité et une passion sans limites. Il faut le lire pour le croire...

D’Ushuaïa, au Sud, à la Quiaca, au Nord, le football “coule dans les veines” de 40 millions d’Argentins. C’est une expression bien à eux, qu’ils aiment répéter et encore répéter comme pour mieux montrer la relation viscérale qu’ils entretiennent avec le ballon rond. Le football, en Argentine, est un sport qui se vit intensément au quotidien. Les jeunes, les vieux, les hommes, les femmes, tous, et ce n’est pas un euphémisme, supportent fièrement et ouvertement, depuis qu’ils ont ouvert les yeux, une équipe, un club, qu’il soit en première division où en division régionale. Allez donc un jour, au fin fond de la province de Cordoba, par exemple, par un beau dimanche après-midi pour suivre un match de Bella Vista, une équipe locale.
Installez-vous sur un siège en bois de son stade vétuste, achetez-vous un “choripan” (hot dog argentin) et vous verrez, comment les “hinchas” (supporters) locaux vibrent et vivent leur match. Ils vont s’époumonner pendant 90 minutes, balancer des “papelitos” dans le ciel à l’entrée des joueurs sur la pelouse, saluer d’un “olé” collectif un beau geste, insulter sans vergogne les supporters et les joueurs adverses, crier leur bonheur après un but, pleurer toutes les larmes de leur corps si défaite il y a. Et qu’importe si leur club joue en cinquième division nationale : c’est comme ça. Et si vous demandez à un supporter pourquoi il est autant attaché à son club, il vous répondra que c’est “un sentiment” et que c’est inexplicable.

Aux sources de l’identité argentine:
Si le football occupe une place centrale dans la société argentine, Diego Maradona, hier, ou Lionel Messi aujourd’hui, n’y sont pas pour grand chose. Il faut remonter loin dans le temps, pour comprendre ce phénomène. L’identité argentine s’est construite, en partie, grâce au football. C’est une réalité. L’Argentine est, en effet, un pays d’immigrés, venus pour la plupart d’Italie et d’Espagne. Lorsqu’ils sont arrivés, en bateau, à Buenos Aires, ils se sont installés un peu partout dans cette ville, en pleine expansion, au gré de leur région d’origine. Et c’est au stade, le dimanche, qu’ils ont développé leur sentiment d’appartenance à cette nouvelle ville et à ce nouveau pays. C’est comme si leur club parlait pour eux et les aidait à se faire connaître ailleurs. A l’origine, Boca Juniors, le club le plus populaire du pays, regroupait des immigrés venus de Gênes. Et cette appartenance n’a pas été oubliée, puisque les joueurs et les supporters de Boca sont surnommés les “xeneize”, les “gênois” dans le dialecte local. Les clubs font donc partie de l’identité même des Argentins, car ce “sentiment” est héréditaire et se transmet de parents à enfants.

Une Copa au pays du foot - FOOTBALL - Copa América
Ce particularisme argentin fait que l’Argentine est bien le pays de la passion du football en Amérique Latine. Comparez les affluences dans les stades, et vous verrez que l’Argentine écrase la concurrence, même le Brésil. Mais si la rivalité entre clubs est souvent excessive, les Argentins, qu’ils soient de River, de Boca où de Bella Vista, se retrouvent sur la même longueur d’onde lorsque leur Seleccion entre en scène. Lorsque l’Argentine joue, le pays s’arrête de respirer. Une victoire et les Argentins se voient déjà gagner la Coupe du monde, une défaite, et tout est remis en cause : l’entraîneur, les joueurs, le schéma tactique… Quel que soit le résultat, le match est analysé pendant des heures au coin de la rue, au téléphone ou devant une bonne bière bien fraîche. Et pour les quelques étourdis qui auraient manqué le match, pas d’inquiétude. Ils pourront revoir en boucle des résumés au long cours, sur toutes les chaînes, et écouter les débats à la télévision où à la radio pendant plusieurs jours… 

Seule la finale aura lieu à Buenos Aires:
Cette 43e Copa America, la neuvième de l’histoire en Argentine, devrait être fortement marquée par cette passion hors du commun. Il y aura des matches un peu partout dans le pays, même dans le nord, à Salta où à Jujuy. C’est bien la première fois que cette zone, souvent oubliée par l’Etat, pourra voir en chair et en os quelques stars du football mondial. Seule la finale se jouera à Buenos Aires, ce qui est étonnant, car le football argentin est plus que centralisé. Quatorze des vingt clubs de Première division viennent de la capitale et de sa banlieue. La Sélection albiceleste va être poussée par 40 millions de supporters, qui joueront à merveille leur rôle de douzième homme. Mais pour eux, seule la victoire finale sera belle, car l’Argentine n’a plus remporté de compétition internationale depuis la Copa America 1993. Une éternité au pays du football. L’attente est énorme. La pression est maximale sur les épaules de Messi et de sa bande. S’ils perdent, ce qui est inimaginable pour une grande majorité d’Argentins, ils en prendront pour leur grade. Mais s’ils gagnent, ils deviendront des héros jusqu’à leur mort…
Une Copa au pays du foot - FOOTBALL - Copa América

No comments:

Post a Comment

feedburner

google analytique: